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Né en 1956 à Rohero en Mairie de Bujumbura, Buddy
Magloire est une révélation de la scène musicale au Burundi depuis le 20ème
sciée. Encore très jeune, il jouait déjà à la guitare. Il fut, en majeure
partie, influencé par son entourage à la carrière artistique avant de découvrir
son côté passionné pour la musique classique.
Lors de son existence, il a révélé être parti, a l’âge de
18 ans, au Kenya dans un camion-citerne, pour mieux connaître le monde. A
l’époque, Nairobi était l’une de rares villes africaines avec de maison de
disque. Dans son aventure, il décolle dans sa carrière musicale en faisant de
collaborations avec des artistes régionaux comme Kad’Janine et Denise Gordon
avant de se lancer sur la scène internationale avec le batteur américain Teddy Wood, le rwandais Maity Popo, actuellement résident du
Canada, et tant d’autres qui ont élevés sa carrière.
Le figure confectionneur de l’histoire
de la musique burundaise
Buddy, sans doute, a été connue comme la racine
principale de la musique burundaise moderne. Le Monseigneur Baransananikiye, dans son livre « De l’inanga a la guitare classique, une
histoire de la naissance de la musique burundaise moderne », lui a
consacré quatre pages entières.
Durant sa carrière, Buddy a travaillé sur plusieurs
projets. Il est apparu également comme juré dans plusieurs festivals
internationaux, notamment à Montréal, au Canada.
A son retour au pays en 2008, il ouvra un studio
d’enregistrement dans la maison familiale pour produire les artistes locaux et
partager son talent avec les siens. Il a collaboré par la suite avec de
musiciens comme Emelance Emy dans sa
chanson « Yambogorera » qui
a eu un prix au Benin. A multiple occasion, il fut juré dans des festivals
organises au Burundi. Et en 2015 lors de l’Isanganiro
Awards, où Spok’s Man de la BETV
lui a également croisé.
La musique, un héritage né de l’enfance
qui a toujours pris soin
Décédé il y’a dix jours de cela, sa mort a été subite à
l’âge de 69 ans. Beaucoup d’artistes qui l’ont côtoyé disent de lui que c’était
« un homme joyeux », que ce
soit dans les bons ou pires moments. Sur la même longueur d’onde, ils
témoignent sur l’effet de son implication dans la promotion artistique, fondateur
et président d’Amical de musiciens. Ses
enfants ont hérite également de son talent puis qu’ils sont tous dans
l’industrie musicale.
Guema, le plus sage des guitaristes
burundais, qu’à tant lui, dit que les premiers débuts musicaux de Buddy ont
commencé avec lui quand il allait à l’école. « A chaque fois que Buddy passait près de chez moi, et avant même qui
commence à jouer à la guitare, il m’entendait jouer de la guitare », dit-il, tout en soutenant que le Burundi
vient de perdre un jazzman, un bluesman.
Parmi les hommes avec qui il a travaillé, apparaît certaines
célébrités burundaises, notamment Ngabo
Léonce, producteur du premier film burundais « Gito l’ingrat »,
qui lui rend hommage en disant : « Buddy était quelqu’un de toujours joyeux et il aimait beaucoup faire
rire tout le monde ». Il a, également, accompagné beaucoup de groupes,
entre autre l’orchestre national Amabano.